Hélène Hubert

Hélène Hubert

Photographe

Photographe auteure indépendante, Hélène Hubert a été formée à la photographie d’Art dans le Maine aux Etats-Unis au début des années 80 à l’Université d’Art de Boston. C’est ainsi que l’artiste découvre très tôt le Zone-System d’Ansel Adams qu’elle intègre dans sa démarche photographique et sa philosophie de travail. Dès 1998, la photographe s’équipe d’appareils numériques remplaçant ainsi le plan-film dans les chambres grand format argentique. Hélène Hubert positionne la photographie numérique tel un miroir de toutes les énergies qui circulent, au-delà de la vision humaine. 

Sa vocation pour la mise en lumière d’objets du quotidien s’est affirmée au fur et à mesure des années : silhouettes, ombres et allusions de présence suggèrent l’existence de mondes parallèles où la distorsion, l'onirisme et le double sens prévalent. C’est au cœur du travail d’Hélène Hubert que l’objet devient sujet, doué d’une vie autonome perméable aux regards. Libérée des contraintes de la reproduction du réel, la photographe est happée par la nécessité de fixer l’impermanence, dans tous lieux de passage ou moments de transitions, pour expérimenter et nous donner l’occasion d’apercevoir les multiples mondes parallèles que nous traversons.

Ses œuvres font d’ores et déjà partie de collections d’art en Europe et aux Etats-Unis.

Eclats Botaniques : Utricularia dimorphanta

Cette nouvelle série déploie une esthétique et des préoccupations proches du réalisme magique.
Un lieu quotidien -la ville, est submergée par un événement merveilleux ; une végétation inventée qui reprend ses terres colonisées.
C’est sans doute une des raisons qui explique le cadrage symbolique du carré.
Dans un second temps, la forme s’est imposée au sujet en réponse à un souci narratif ; ces images s’assemblent et s’emboitent à la manière d’un puzzle pour raconter une histoire, elle déplient un monde. Chaque photographie est donc pensée comme une tesselle unique s’intégrant à un ensemble plus grand qu’on pourrait appeler mosaïque.

“ Regarde mes racines qui poussent aux portes de ta ville. Ecoute cet air de révolte qui se murmure entre mes tiges. Sens ce déploiement chromatique, ces factions botaniques. J’avalerai ton monde gris et sans saveur. J’avalerai ton monde tout entier. Tes tours et tes désirs de grandeur. Lorsque tu n’auras plus rien et que tu voudras faire lien, Je toucherai ta rétine du bout de mes rhizomes, Et tes larmes intarissables épancheront ma soif. Alors aux bords d’un nouveau monde, Toi et moi, nous seront réconciliées. “ Diane Jacquier

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My Blues 2020

En plein confinement, la série “My Blues 2020” s’est imposée de manière limpide et bleue. Mon innocente enfance surgit à travers mon tutu de danse immergé dans une piscine ensoleillée. L’omniprésence du bleu et l’absence délibérée de noirs soulignent cette possibilité d’atteindre la paix au cœur du mouvement permanent de la vie. 

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D'émoi en espaces miroirs

A travers mon prisme photographique, j’utilise mes sorties en mer aux horizons incertains. L’air ouaté, propice à la rêverie, cette étendue inconnue et incontrôlable nous offre un spectacle incessant sans limite.

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Mère Nature miroir

La série photographique “Mère Nature Miroir” souligne l’aura des natures mortes. Chaque lieu ou chaque objet est empreint d’une mémoire. Une vision du monde holistique où tout est interconnecté et interdépendant.

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Miroirs mémoire d’histoires : Architectures

Lors de visites de lieux désaffectés, je mets en scène la vie à l’abandon. Les espaces se sont métamorphosés au fil du temps dont le vide n’est qu’apparence. Chaque élément ou chaque géométrie est porteur d’un sens singulier en résonance avec leur passé.

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Pari Féérique

Bois écorché, déraciné, la neige panse visuellement les blessures de la Nature. De nouvelles réalités d'un instant, le transparent devient visible, l'intangible se mue en matière palpable. Une forme de féerie envahit les sens. 

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