Le fil d’or du travail photographique d’Hélène Hubert est l’énergie qui anime les natures mortes. Elle capte la lumière et leurs empreintes, révélatrice de cette zone trouble entre l’objet, son reflet et ce qu’il peut représenter. L’artiste fouille tous les espaces où le réel illumine un secret qui n’apparaît peut-être pas au premier abord. C’est avant tout le champ vibratoire d’un objet et/ou d’une situation qui invite la photographe à déclencher son sens artistique de part une fulgurance lumineuse, une pulsion ou encore une émotion.
C’est sur cette fréquence qu’Hélène Hubert s’accorde, dans son laboratoire, aujourd’hui au virtuel. Elle dépoussière son fichier photographique pour en découvrir l’infiniment petit ou " l’un visible " tel que le définit par le psychanalyste Jacques Lacan sur l’existence des trois registres du Réel, du Symbolique et de l’Imaginaire.
Ses photographies traquent les manifestations fugaces de la réalité intérieure des sujets, s’attachant à les rendre perceptibles, tous reliés par une même matière : la vie.